« You can copy but don’t make it too obvious. »
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Une fois le mercato de la fashion-sphère passé, les nouveaux directeurs artistiques prennent place et la première chose qu’ils souhaitent faire avant toute fashion week: c’est évidemment imposer leur patte. Egotrip démesuré ou changement stratégique, chacun fait ce qui lui plait. Et apparemment, ils ont tous les mêmes graphistes.
Nommé à la tête de la création chez Burberry, après le règne de Christopher Bailey, Riccardo Tisci – lui même ex-souverain de Givenchy – se devait d’insuffler une nouvelle ère à cette Maison. Ces dernières années, Burberry peinait à résister dans le Game of Thrones de la Mode et du Luxe : fusion de marques filles (Burberry London / Burberry Prorsum..), création d’une ligne de make-up, le tout dans un climat de Brexit… Bref, Burberry se perdaient peu à peu dans les abysses du business.
Et quel meilleur moyen pour « casser une image » que de débuter un changement d’identité par le logo ? Une typographie sans serif, répondant à un ciblage marketing plus large et qui abat l’image vieillissante et trop chauvine qui collait (peut-être un peu trop) à la peau de Burberry. Un Directeur de la Création Italien, un logo ET un nouveau monogramme, sinon c’est pas drôle.
J’ai beau être une aficionado de The Kooples, je dois reconnaître que si leur inspiration s’appelle « l’ère Yves Saint Laurent sous Hedi Slimane » – je ne suis absolument pas surprise de ce changement. Hedi Slimane, ne faisant pas les choses à moitié, n’avait pas simplement changé le logo d’YSL à l’époque, mais carrément rebaptisé la marque Saint Laurent Paris. Je vous laisse jouer aux 7 différences entre tous ces logos.
Du coup, moi aussi je me suis inspirée des grands pour revoir celui de ce blog, maybe « so 2017 ». Si ça permet de parler à plus de monde, autant en profiter !
A bientôt de nouvelles marades.
P.S